Le souci (ou calendula officinalis) est une plante comestible et médicinale. Elle demande très peu d’entretien et fleurit abondamment du printemps à l’automne. La plante fleurie idéale pour votre balcon ou votre jardin !
Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour semer, cultiver et savourer le souci (ou calendula) !
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Sommaire
Cultiver le souci
Le souci est réputé pour ses nombreuses floraisons ! Facile à cultiver, il s’adapte à tous les types de sol.
Semer, planter, récolter
Semis : Semez les graines en place au printemps (avril-mai) ou en automne dans les régions douces.
Plantation : Planter d’avril à mai, juste après les dernières gelées.
Floraison : De mai à octobre, parfois jusqu’aux premières gelées.
Récolte : Cueillez les fleurs dès leur éclosion, de préférence le matin par temps sec, pour préserver leurs principes actifs. Pour récolter les graines, attendez que les fleurs soient bien sèches.

Comment l’arroser ?
Le souci demande très peu d’attention, il suffit de l’arroser en cas de forte chaleur ou de longue sécheresse, surtout pour les cultures en pot.
L’astuce Ceercle : évitez de mouiller le feuillage pour prévenir les maladies fongiques.
Exposition : comment la placer au jardin ?
Privilégiez une exposition en plein soleil pour une floraison abondante. Il tolère aussi l’ombre mais fleurira beaucoup moins. Intégrez-le dans votre potager pour qu’il repousse les insectes nuisibles.
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Cuisiner le souci
Une plante comestible
Les pétales, les boutons floraux et les jeunes feuilles du souci sont comestibles !
Ses fleurs, au goût légèrement safrané et poivré, se consomment fraîches ou séchées. Elles parfument et colorent les plats.
Ses jeunes feuilles se mangent crues (en salades par exemple) ou cuites.
Les boutons floraux peuvent être confits dans du vinaigre comme des câpres.

Les bienfaits du calendula
Le souci est utilisé depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales :
- Anti-inflammatoire : il apaise les irritations cutanées, brûlures, coups de soleil.
- Cicatrisant : il favorise la guérison des plaies, écorchures, crevasses.
- Antiseptique et antifongique : il lutte contre les infections et mycoses.
- Apaisant : il soulage les peaux sensibles ou sujettes à l’eczéma, au psoriasis.
- Digestif et hépatique : en infusion, il aide à la digestion et au confort menstruel.
Le souci s’utilise en infusion, macérât huileux, pommade, teinture-mère ou cataplasme.
Notre recette : le macérât huileux de souci
Le macérât huileux de souci est idéal pour apaiser, réparer et hydrater la peau.
Ingrédients :
- Fleurs fraîches ou séchées de souci (environ 1/2 bocal)🌸
- Huile végétale (olive, tournesol, amande douce…)
- Un bocal en verre propre et sec 🫙
Recette :
1️⃣ Récolter et sécher les fleurs
Cueillez les fleurs de souci par temps sec. Étalez-les sur un linge propre et laissez sécher quelques jours dans un endroit sec et aéré.
2️⃣ Préparer le macérât
Remplissez la moitié du bocal avec les fleurs séchées. Recouvrez les entièrement d’huile végétale. Fermez le bocal et agitez doucement.
3️⃣ Macérer
Placez le bocal dans un endroit chaud et lumineux sans contact direct avec le soleil. Laissez macérer 4 à 6 semaines en remuant tous les 2-3 jours.
4️⃣ Filtrer et conserver
Filtrez l’huile à l’aide d’un tamis fin. Transvasez dans un flacon en verre foncé pour une meilleure conservation.
⏳ Durée de conservation : 6 mois à 1 an à l’abri de la lumière.

Le saviez-vous ?
Possédant un léger goût safrané, le souci est surnommé “safran des pauvres”. Ses pétales étaient utilisées dans la cuisine populaire pour parfumer et colorer les plats, en lieu du véritable safran, une épice très coûteuse. Les pétales apportent une teinte jaune ou orangée.