Tout comprendre sur la fertilité du sol

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La terre abrite un écosystème et une vie biologique complexe, indispensable aux besoins nutritifs des plantes. Micro-organismes, animaux, environnement climatique et structure de terrain sont autant de paramètres qui influencent la fertilité du sol. Comprendre la gestion de cette symbiose écologique est essentiel pour corriger les éventuelles carences des végétaux.

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La structure des sols : un écosystème complexe

La croissance des cultures dépend en grande partie de la composition des sols. Chaque plante puise dans la terre les éléments nutritifs dont elle a besoin pour se nourrir. Lorsqu’ils meurent, les végétaux rejoignent la couche fertile et contribuent à leur tour à l’enrichissement du substrat. Il s’agit d’un véritable écosystème.

Comment déterminer la fertilité du sol ?

Vous êtes-vous déjà demandé de quoi se composait la terre sous vos pieds ? « Recyclage » pourrait être l’adjectif le plus juste. En effet, le sol est un mélange de déchets organiques et minéraux. La plante puise dans l’air et dans l’eau du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène. Ces éléments nutritifs sont essentiels mais doivent être complétés par des macro et des micro nutriments que l’on compte dans la litière (azote, phosphore et potassium).

Les racines du végétal capturent les acides, sucres et protéines pour faire fonctionner les tissus organiques. Les chercheurs en agriculture mesurent régulièrement la fertilité du sol afin de prévenir les carences des plantes. Une meilleure gestion des apports nutritifs par l’ajout d’engrais peut permettre de meilleurs rendements agricoles par exemple.

Le cycle de fertilisation des sols

Qu’est-ce qu’un sol idéal ? Pour permettre aux végétaux de bien s’épanouir, certaines conditions doivent être réunies. La motte doit être bien aérée pour permettre le processus de transpiration des plantes. Souple, elle favorise l’infiltration de l’eau et sa distribution aux racines. Enfin, le substrat doit accueillir de nombreux insectes et organismes vivants décomposeurs. Pour cela, l’oxygène, l’humidité et la matière organique doivent être présents en bonne quantité.

La formation du substrat nécessite à la fois la présence de sels minéraux et de la matière organique animale ou végétale. Ce mélange forme le complexe argilo-humique. Micro-organismes et insectes se nourrissent de ces déchets qui les transforment en nutriments assimilables par les plantes. Une fois leur vie terminée, les végétaux meurent et rejoignent la litière du sol, qui devient de l’humus et ainsi de suite.

Les éléments perturbant la fertilité du sol

Si le processus de fertilisation des sols se fait habituellement tout seul, il arrive que des déséquilibres adviennent. L’activité humaine est souvent la première cause de dénutrition de la terre.

L’alternance trop rapide des parcelles de culture épuise le substrat, réduisant à néant la présence de l’azote. L’ajout abusif de répulsifs, herbicides et pesticides peut avoir de graves conséquences sur l’environnement. Enfin, les changements climatiques induisent davantage le phénomène de lessivage des sols, c’est-à-dire de fortes précipitations emportant tous les nutriments sur leur passage.

Améliorer la composition du sous-sol

La production de l’agriculteur comme le travail du jardinier dépendent beaucoup de l’état des sols. Chaque année, il arrive que la terre peine à produire de la matière fertile, nécessaire à la croissance des plantes. C’est donc à l’homme que revient la tâche d’enrichir le sol de nutriments de qualité.

Tenir compte des bonnes pratiques agricoles

Pour le jardinier, enrichir le substrat est un travail incontournable qu’il est bon de réaliser plusieurs fois dans l’année. Mettre en place une rotation des cultures permet à la terre d’absorber de nouveaux nutriments et de se reposer pour la prochaine semence. L’eau doit pouvoir circuler correctement pour transporter les composants nutritifs jusqu’aux racines.

En été comme en hiver, une couche de paillis végétal ou minéral offre une couverture de protection au sol. Pailler son jardin potager permet d’éviter le phénomène de lessivage des sols, l’apparition de maladies cryptogamiques, de mauvaises herbes et conserve un bon taux d’humidité dans le substrat.

Il ne faudra en revanche pas oublier de biner régulièrement le paillage afin de casser la croûte en surface. Par ailleurs, en se dégradant, le paillis végétal devient de la matière nutritive consommable par les végétaux.

Engrais biologiques ou chimiques : choisir le mode de nutrition des plantes

Les méthodes de fertilisation de la terre et de nutrition des végétaux sont nombreuses et variées. Nourrir ses plantes et son sol, oui, mais pas n’importe comment. Certaines périodes de l’année sont plus propices à l’ajout de compost que d’autres. Au début de l’automne, après avoir enlevé les dernières cultures, il est possible de préparer le substrat à passer l’hiver. Pour cela, une couche de compost sera très utile.

En agriculture, mieux vaut toujours éviter d’utiliser des engrais et fertilisants chimiques. Ces derniers fragilisent en partie l’écosystème et portent atteinte à l’environnement. Semer des engrais verts en prévision de nouvelles plantations permet d’améliorer la fertilité du sol.

Lorsque le jardinier observe des carences sur ses plantes, il peut alors combler ces manques avec des matières nutritives de qualité. Le fumier d’animaux d’élevage peut corriger un déséquilibre en azote tandis qu’une couche de paille apporte du carbone.

L’importante action des animaux et des autres êtres vivants pour la fertilité du sol

Sous la terre habitent de nombreuses espèces d’insectes mais aussi de micro-organismes et de petits mammifères. Ces derniers aménagent des galeries souterraines, permettant ainsi à l’eau et à l’air de bien circuler.

Les vers de terre et les lombrics font partie de la famille des décomposeurs. Ils se nourrissent de la matière organique qui se transforme en nutriments pouvant alors être absorbés par les végétaux.

Bactéries et champignons participent au maintien du système immunitaire du sol. Leur action élimine les parasites et les agents pathogènes. Les micro-organismes favorisent la libération du carbone, dégradent certains polluants et régulent les gaz à effet de serre.

Le sol se compose du complexe argilo-humique, enrichi de matière organique et de minéraux. Il s’agit d’un cercle vertueux permettant aux plantes de grandir puis de participer à leur tour à la fertilisation de la terre. Lorsque les composantes nutritives viennent à manquer, c’est à l’agriculteur d’assurer de nouveau leur présence.

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